Rechercher:

Général:

Page d'accueil

Contact

Mentions légales

De A à Z

Exprimez vous !

Soyez créatifs, échangez, apportez votre pierre à l'édifice, en toute fraternité ...

(forum régulé)

Répondre  Créer un nouveau sujet  Retour

Le mystérieux cabaret "Le chat noir" de la butte Montmartre

epaikan (28.12.2010 12:50):
Ma dernière note ayant été coupée, je rajoute quelques précisions quant à Joseph Péladan.
Le chat noir aurait été un centre ésotérique et politique.
Ecrit sur la gazette le voyeur de 1885: "Joseph Péladan (1859-1918) qui est un personnage pittoresque de l'époque symbolique persuadé d'être investi d'une mission divine. Il marqua son époque par ses prises de positions déconcertantes concernant la vie intellectuelle, la morale et par ses extravagances vestimentaires. Ecrivain, critique d'art, passionné de magie et d'occultisme, son sens de la rhétorique attira de nombreux curieux et fit rire bon nombre de ses contemporains. Il fait la connaissance de Léon Bloy qui lui demandera d'écrire pour le journal du cabaret. "

En 1887, Papus fonde avec Stanislas de Guaïta et Joseph Péladan la première loge martiniste.
SUPRÊME CONSEIL DE L’ORDRE MARTINISTE (1891)
MEMBRES
PAPUS
-Augustin CHABOSEAU
-Paul ADAM
-Charles BARLET
-Maurice BARRES
-BURGET
-CHAMUEL
-Stanislas de GUAÏTA
-LEJAY
-MONTIERE
-Joseph PELADAN
-Paul SEDIR
-Oswald WIRTH.
Maurice BARRES et Joseph PELADAN furent remplacés par :
Marc HAVEN et Victor Emile MICHELET.
On peut donc penser que le fameux cabaret était leur lieu de rendez vous.

epaikan (26.12.2010 20:10):
Vous connaissez au moins de nom le Chat Noir, dit le XIXè siècle ?
Si on en croit wikipédia :
"Plus anecdotique mais tout de même révélateur, il faut noter l'apparition d'une légende autour du Chat noir. Cette légende a vu le jour dans le milieu ésotérique français après la publication en 1930 des Demeures philosophales de Fulcanelli, le plus célèbre alchimiste du XXe siècle. Pour reprendre les mots mêmes de Fulcanelli, ce cabaret aurait été jusqu'à la mort de Salis « un centre ésotérique et politique » qui aurait attaché une grande importance à toute une série de symboles soigneusement dissimulés."

Lu pour vous :Article sur le Chat Noir, célèbre cabaret de la butte Montmartre vu dans la gazette "Le voleur" du 1er octobre 1885.

C'est un cabaret bizarre situé rue de Laval, au pied de la Butte Montmartre, où on crie, où on chante et où on fait un journal qui a pour titre "Le chat noir".
Le propriétaire de ce cabaret original est un homme ingénieux, qui sait jouer à propos de la publicité. Dernièrement, il s'est mis en tête de fêter avec solennité le bohème Villon, en qui il reconnaissait un des siens. Et la presse, parlant de ce projet, a dû mentionner son auteur le "gentilhomme cabaretier".
L'an dernier, le même gentilhomme s'était présenté aux élections municipales comme candidat autonomiste de Montmartre. Il demandait la séparation de Montmartre et de l'Etat.
Il y a eu Athènes, il y a eu Rome, dit l'habile réclamiste.
Il y a Montmartre.
Que serait Paris sans Montmartre ?
Un printemps sans soleil, un corps sans âme, une tête sans cervelle.
A bas la politique ! Vive l'art !
Plus de ventres, des cerveaux !
Détruisons et pulvérisons
Pour reconstituer.
Nous voulons reconstituer la joie des yeux, des oreilles, la joie des sens et l'allégresse des cœurs.
Nous voulons rétablir la hiérarchie par le droit d'ainesse mobile.
Par le droit d'ainesse mobile, le gentilhomme cabaretier, Rodolphe Salis, entend le droit du plus intelligent des enfants d'une même famille.
Un concours fera reconnaître le "plus capable" qui sera proclamé "aîné au choix" et qui deviendra hiérarque, c'est à dire Montmartrois. Il aura le droit d'habiter sur la sainte butte et il sera admis au Chat Noir.
C'est dans ce cabaret qu'on recrutera les ministres, lesquels devront présenter tous leurs projets de loi en vers français et chanter leurs discours sur des airs toujours nouveaux et appropriés au sujet.
Ce "programme" où la fantaisie n'est pas sans philosophie, est contresigné de deux ou trois cent noms d'hommes plus ou moins connus en qui le gentilhomme cabaretier reconnait des hiérarques dignes d'être Montmartrois.
Tous les académiciens et tous les clients du Chat Noir, tous les journalistes et tous les camarades de M. Salis sont hiérarques, c'est à dire membres du comité et candidats du cabaret.

Quelques illustres habitués du Chat Noir :
les peintres Willette, Henri Pille, les chansonniers Aristide Bruant, Jules Jouy, Léon Durocher, Pierre Trimouillat, Jean Goudezki et son ami l'humoriste Alphonse Allais et les poètes Georges Lorin, Charles Cros, Albert Samain, Maurice Rollinat, Maurice Mac-Nab, Jean Richepin, etc. Léon Bloy fut un habitué
A noter : Joseph Péladan (1859-1918) qui est un personnage pittoresque de l'époque symbolique persuadé d'être investi d'une mission divine. Il marqua son époque par ses prises de p