Vous êtes ici:

Théurgie

Alchimie

Histoire et légende

Rechercher:

Général:

Page d'accueil

Contact

Mentions légales

De A à Z

Si l'histoire de la franc-maçonnerie commence avec les « olds charges » des compagnons, les débuts officiels sont en Angleterre, à Londres. Comme toute nouvelle confrérie, elle cherche des assises dans la grande tradition, en créant un certain nombre de légendes qui disparaissent au fur et à mesure des rééditions du livre des constitutions.

Nous sommes en 1722. La marque du protestantisme du pasteur Anderson suit les traces politiques de ces ancêtres cagots, patarins, albigeois et cathares. Ces traces de la grande Gnose surgissent par intermittence depuis deux mille ans ... Apparemment, le conflit s'effectue avec le catholicisme ; plus avec l'église, ses docteurs, ses inquisiteurs, qu'avec le fond de la croyance ...

Or, le but de la maçonnerie est de rassembler ce qui est épars. La première unification n'est pas suffisante sur ses propres bases. D'une manière récurrente, l'utopie est attaquée car elle s'oriente vers une construction partielle. Les idées surgissent, se réalisent, puis rejoignent l'abîme sans fond des cavernes humaines, proches du fleuve de Léthé ...

Mais les Veilleurs sont là. Des hommes, travailleurs acharnés, se courbent, se redressent et ressortent régulièrement les idées qui n'ont pas été réalisées.

Il faut bien dire que les aspirations occultistes, hermétiques et mystiques, dont les racines appartiennent à l'ancien Monde, ont fait l'objet d'un raccourci qui nuit aux principes de la Tradition maçonnique ...

L'oubli majeur de cette nouvelle école initiatique est prépondérant: La maçonnerie anglaise, par ses barrières et par sa vertu, comme dans ses statuts, se devait de ranimer tous les flambeaux des Mystères anciens de Grèce et d'Egypte ; notamment ceux d'Eleusis.

Un certain nombre de convents (celui de WILHELMSBAD et ceux des PHILALETHES) essaieront de réunir les grands courants de la Tradition. Certains seront rattachés, absorbés, voire modifiés ; d'autres seront exclus ou méprisés, voire méconnus. La Renaissance Traditionnelle ne verra point le jour. L'aigle à deux têtes sortira ses griffes pour émerger, tel le PHOENIX des anciens.

Papus et Bricaud résument bien la situation pour décrire la nouvelle Franc-maçonnerie égyptienne de MEMPHIS-MISRAÏM. Pour le premier : « Certains maçons rattachés à des sociétés de Rose-Croix ou s'adonnant d'une manière à l'étude de la Science Maçonnique, ont voulu approfondir cette science en y adaptant des grades kabbalistiques et mystiques.

Les plus connus de ces rites sont le rite de Misraïm, puis le rite de Memphis, fondés tous deux en vue d'un but spécial. Ils ont formé des puissances unies sous le nom Memphis-Misraïm. » Le second ajoute et complète : « On comprendra facilement que le Rite de Memphis-Misraîm ne peut convenir qu'à un nombre très restreint d'individus. Ils se recrutent principalement parmi les étudiants de l'occultisme et de l'hermétisme, lesquels, du fait de leurs études, sont plus aptes que les autres à comprendre les secrets maçonniques réels, ainsi que parmi les Maçons studieux qui ne se contentent pas de savoir faire certains signes ou d'apprendre la prononciation de certains mots dont ils ignorent le sens, mais sont désireux de remonter jusqu'à la source réelle de nos institutions et d'étudier la partie occulte et transcendante de la maçonnerie. »