
Platon, selon Wynn Wescott, fut initié dans la Grande pyramide devant un autel, un pronaos qui était la Table d’Isis ou Mensa Isiacae ; table des lois de l’univers formée de curieux hiéroglyphes non déchiffrés à ce jour.
Selon Plutarque, l’initiation se partageait en deux : Les Petits Mystères et les Grands Mystères, le petit Oeuvre et le Grand Oeuvre.
Les mystères des Cabires, de Samothrace et d’Eleusis prolongèrent les Mystères d’Isis et d’Osiris. A l’Ibis ou Benou, mangeur de serpents, succéda la Psyché et l’Orphisme, sans oublier le culte de Mithra ...
Dans le panthéon égyptien comme dans le panthéon grec, douze dieux régissaient l’Univers comme les douze signes du Zodiaque.
Le culte d’Amon et la Table d’Emeraude furent le fondement du Dieu unique et de la science sacrée de l’Alchimie avec trois grands axes : l’Unité, la Mort, la Résurrection. Le Christianisme était déjà écrit sous une autre forme, adaptée au temps et aux pays.
Plutarque écrivait que : « mourir, c’est être initié aux Grands Mystères » avec au préalable les purifications nécessaires par l’eau salée de la mer, le culte de l‘épi de blé et du sang, bref du « sacrum facere » ou du sacrifice.
Contrairement à ce qu’affirmait l’historien Dupuis, le culte du Soleil n’était pas l’idolâtrie de cet astre mais il convergeait vers le créateur du Soleil, de la lune et des Astres ... Un collège de prêtres, dirigé par un grand hiérophante, avait pour rôle d’assurer la transmission, d’organiser le monde et de montrer l’axe suprême.
Les frères Arvales, organisés en confrérie, reprendront les idées des compagnons de la Shibboleth (épi de blé), nourriture suprême de Demeter.
Les petits Mystères avaient un rôle social, les grands Mystères un rôle philosophique concernant l’état de l’homme et sa destinée ; et il n’y a rien de nouveau sous le soleil.
En revanche, le savant français Louis Boutard, se basant sur le Verbe, mettra en évidence une monade éternelle des Grands Mystères qui représentait « l’époptie » ou contemplation par des appareils sacrés .